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  • Photo du rédacteurCarole Imbert

Pas le temps de méditer !

Dernière mise à jour : il y a 4 jours

Méditer ? Comme si je n’avais que ça à faire ? Je m’y mettrai à la retraite, pendant les vacances !


Et qu’est-ce que j’y gagne moi au juste à rester assise sur une chaise, un coussin ou un banc de méditation, les yeux fermés sans bouger, pendant 5, 10, voire 30 minutes … alors que j’ai déjà tant à faire en seulement 24 heures et que la vie est courte … ce ne serait pas un truc pour des gens « perchés » qui n’ont rien d’autres à faire de leurs journées tout ça par hasard ?


Pour certains, la question reste posée. Et même après les premières séances je dois dire …


Je me sers beaucoup de cette petite histoire issue du Zen pour mettre en lumière l’intérêt de pratiquer surtout en temps de crise.

Un petit moine Zen vient voir son Maître et lui demande : « Maître, combien de temps dois-je méditer chaque jour pour devenir aussi sage que vous ? » Le Maître semble interloqué par la question mais répond quand même « 30 minutes ! ». « Mais si je suis très volontaire pour fuir toutes mes angoisses, mon mal-être et que je veux plus que tout devenir aussi zen que vous ? Combien de temps alors dois-je méditer par jour Maître ?

Le Maître répond « alors 10 heures ! »


Une fois que l'on a posé une intention, on rejoint son zafu, son endroit de méditation dans une posture de lâcher-prise, sans chercher à fuir l'inconfort, à retenir un certain calme. Dans une attitude de non attente, d'accueil car c'est lorsque je lâche la posture du petit moine Zen, du "vouloir à tout prix" pour le lâcher-prise que je reviens au calme, à la confiance qui sont ma vraie nature d'être humain. Alors oui, méditer passe par accueillir son mental qui s'agite, composer avec les tensions dans le corps. L'harmonie, l'équilibre, ça se mérite mais quel bien-être quand on les entr'aperçoit !


La méditation nous permet avant tout de stabiliser notre attention. De revenir à nous, par l’observation de notre respiration, par l’attention tournée vers les sensations du corps. De nous poser en nous déposant.

Voici quelques mots de Christophe André, Médecin Psychiatre, grand méditant ayant introduit la méditation à l’Hôpital Sainte-Anne à Paris pour mieux accompagner ses patients et auprès de qui j’ai été initiée moi-même à la Méditation de Pleine Conscience :

« Méditer c’est faire un grand usage du corps, de la sensorialité, de la sensibilité »."Mais il n’y a pas d’embrasement, pas d’affolement, pas d’anticipations avant, pas de ruminations ensuite".


Par les temps qui courent (c’est vraiment ça), anxiogènes et instables, faire entrer la méditation dans nos journées c’est modifier son hygiène de vie pour du meilleur. Etre peu à peu capable de revoir les rayons du soleil derrière le gris du ciel.


La consommation de somnifères et de tranquillisants est en hausse depuis la fin du confinement.

Je rejoins encore Christophe André qui dit « méditer c’est rester sensibles, mais mieux sensibles ».


« On ne peut pas empêcher les nuages noirs de voler au-dessus de nos têtes, mais on peut les empêcher d’y faire leur nid ». Je vous accompagne en ce sens pendant des séances individuelles de sophrologie, de coaching et de méditation.


A bientôt !


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