Commençons par dire que l’hypersensibilité ou le haut-potentiel intellectuel ou émotionnel ne sont pas des maladies. Que l’hypersensible et le haut-potentiel est avant tout un être humain et qu’à ce titre, il a sa façon d’être au monde, de le percevoir et d’en faire partie. Il n’est ni bizarre, ni fou, ni chiant, ni pénible. Il a ses particularités. Dernière généralité : il y a autant de hauts potentiels et d’hypersensibles qu’il y a d’individus.
Une particularité commune à tous les cerveaux "hyper" : ils tournent plus et plus vite.
Le cerveau est un muscle. Comme tous les muscles sollicités, le cerveau consomme de l’énergie. Un cerveau qui tourne plus et plus vite consommera plus de nutriments, d’oxygène. Cette surconsommation entraîne des dérèglements de fond : nerveux et hormonaux et qui entraînent fréquemment les symptômes suivants : troubles du sommeil, compulsions au sucre et les burn-out.
De fait, les » hyper », qu’ils soient hyper sensibles ou hauts potentiels, ont ce dérèglement physiologique, modéré de base. Ils sont tout le temps, pourrait-on dire, en pré burn-out du fait de la suractivité de leur cerveau.
Mais en cas d’éléments extérieurs qui intensifient ces dérèglements, alors ils tombent plus vite dans la fatigue chronique et le burn-out.
Avec le côté haut potentiel, on a un mode de pensée un peu particulier : une capacité à ultra-connecter, à faire des liens. Ce qui peut entrainer parfois une saturation mais globalement, c'est plutôt une force.
En revanche, ce qui pose plus problème, c'est ce fonctionnement hyper sensible en termes de gestion émotionnelle, de gestion sensorielle. Tout est perçu et vécu en mode hyper …
Un hypersensible a la capacité de vivre des choses très fortement, intensément, avec tout le positif que cela engendre comme lorsqu’il est dans la nature où il sera infiniment touché par la grâce des paysages, le chant des oiseaux, les couleurs, les nuances, apprécier une conversation avec un ami, écouter un concert, déguster une pâtisserie, regarder un tableau et en percevoir toute la symphonie. Mais ce qui peut s’avérer aussi être très fatigant parce que de nouveau, chaque fois qu'on vit des choses fortes, le cerveau tourne davantage, ce qui créé un dérèglement.
Donc c'est vraiment cette notion d'équilibre qui est essentielle. Tout comme l’acceptation de ses forces et de ses faiblesses.
C'est quand le haut potentiel est associé à l’hypersensibilité (1 individu haut potentiel sur 5) que les soucis peuvent arriver parce que les forces intellectuelles sont « débordées » par la gestion émotionnelle, la gestion sensorielle.
Des jeunes enfants sont diagnostiqués TDA hyperactifs, alors qu’ils sont juste « hyper » en terme de particularité cérébrale.
Un cerveau qui tourne plus doit décharger physiquement nerveusement, puisqu'il y a toujours un surboostage nerveux qui caractérise ces cerveaux qui fonctionnent plus fort. Cela peut donner cette impression de devoir tout le temps bouger, d'avoir des émotions exacerbées.
L’enseignement des « hyper » n’est pas simple. Ni pour les enseignants, ni pour les parents. Mais à commencer par les enfants eux-mêmes qui n'arrivent pas à être concentrés en permanence devant l’enseignant parce que leur cerveau est en alerte de tout côté et tout le temps. La maîtresse, le maître ou le professeur doit pouvoir capter leur intérêt, leur permettre de bouger régulièrement pour de nouveau calmer leur saturation mentale par le mouvement. Mais mouvement étant souvent synonyme d’agitation, de dérangement, de perte d’attention, l’enfant qui bouge va souvent être stoppé. On va lui demander d’arrêter de gesticuler, de s’éparpiller pour être plus concentré ….
Il y a des façons de travailler via le corps : la brain-gym, les réflexes archaïques aident les enfants vers 5 ou 6 ans à mieux appréhender les apprentissages.
Quelques outils à mettre en place
Le magnésium est le ciment du système nerveux. Pour un système nerveux qui structurellement est déréglé, le magnésium constitue un apport de base. On peut également citer les compléments alimentaires naturels pour la sérotonine, neurotransmetteur qui régule l’humeur et l’émotivité. Les « hyper » ont tout intérêt à en prendre régulièrement, en tout cas, dès les émotions sont un peu exacerbées.
Les hypers, qu'il soit hyper sensible au potentiel, sont caractérisés par une dominance spontanée du cerveau droit lorsqu’ils réfléchissent. Un cerveau hyper tournent plus, est plus en alerte et a donc plus de réactions, d'adaptation au stress. Donc ce côté cerveau droit, quand il déborde, est encore suractivé.
La cohérence cardiaque est un outil qui utilise la respiration mais pas dans un but de relaxation comme je vous l’ai fait pratiquer dans ma dernière vidéo youtube. Retrouvez ici une séance youtube de découverte.
Mais qui va aider à modifier le système nerveux. A faire baisser le rythme. Consciemment, en modifiant sa respiration.
Moi-même haut-potentiel intellectuel et émotionnel, hypersensible, je me considère comme une rescapée de mon cerveau d’hyper. Avant de découvrir comment vivre bien avec, je l'ai subi comme un caillou dans ma chaussure et parfois même comme une malédiction.
Je me suis faite accompagnée. J'ai fait une psychothérapie, de la sophrologie, de la méditation. J'ai beaucoup dessiné, écouté de la musique, joué du piano, écrit à l'envers comme dans un miroir.
C'est parce que j'ai fait tout ce chemin et que j'ai bien failli me perdre et baisser les bras plusieurs fois que j'ai décidé de partager tout ça. C’est la raison pour laquelle je me forme depuis plus de 25 ans à l’accompagnement des hypers.
Aujourd'hui, je mets tout mon coeur et mon cerveau, toute mon âme, mon expérience et mes compétences techniques de thérapeute à votre service. Pour une prise en charge qui va vous permettre de modérer vos faiblesses et d’optimiser vos forces.
Pour faire de votre cerveau Hyper votre meilleur allié et de pouvoir enfin considérer votre singularité comme une hyper faculté, une méga chance qui vous fera vibrer comme seuls savent vibrer les "hyper" !